Magdalena
Québec (Qc), 2014
Photo : Louis-Robert Bouchard
Premier projet multidisciplinaire réalisé grâce à une subvention de Première Ovation, Magdalena explore les thématiques de la santée mentale et des démons intérieurs. C’est à travers ce projet de rechercher et de création que j’ai développé mes premières réflexions sur ma démarche scénique.
“Dans les confins d’une tête, la folie. Et Magdalena, prise dans ces vacillements du « trop-plein », déserte le réel pour se réfugier toujours plus profondément dans l’inexistence. Magdalena est une âme subordonnée à tout. Son corps passe de la présence à l’absence. Ses mots tapissés de lucidité se déforment. Les images qui l’entourent deviennent de plus en plus floues et non identifiables. Comme le solide qui devient liquide. Son cœur ne tient plus dans son corps. Il fond. Il s’agglomère au décor.”
La musique est la première porte d’entrée, comme la structure, l’ossature. Les compositions prennent naissance dans les explorations libres de Louis-Robert. Sans barrière théorique, à l’écoute de son instinct. Et Isabelle s’inspire de ces pulsions musicales pour créer mélodies et mots. Aucune rime, aucune forme fixe. La musique est soumise ensuite à la pression de la destruction : la mélodie devient bruit, les accords deviennent flous. Les images issues de captation vidéo sont transformées : le concret devient textures, lignes et mouvements. La lumière sculpte le réel: elle déforme le visible, souligne le tangible. Le corps est un ancrage: il est le moteur dramaturgique. Tout converge vers un schéma de sens et de non-sens, dans des proportions définies par la nécessité, à travers les outils technologiques et scénographiques.
“Dans les confins d’une tête, la folie. Et Magdalena, prise dans ces vacillements du « trop-plein », déserte le réel pour se réfugier toujours plus profondément dans l’inexistence. Magdalena est une âme subordonnée à tout. Son corps passe de la présence à l’absence. Ses mots tapissés de lucidité se déforment. Les images qui l’entourent deviennent de plus en plus floues et non identifiables. Comme le solide qui devient liquide. Son cœur ne tient plus dans son corps. Il fond. Il s’agglomère au décor.”
La musique est la première porte d’entrée, comme la structure, l’ossature. Les compositions prennent naissance dans les explorations libres de Louis-Robert. Sans barrière théorique, à l’écoute de son instinct. Et Isabelle s’inspire de ces pulsions musicales pour créer mélodies et mots. Aucune rime, aucune forme fixe. La musique est soumise ensuite à la pression de la destruction : la mélodie devient bruit, les accords deviennent flous. Les images issues de captation vidéo sont transformées : le concret devient textures, lignes et mouvements. La lumière sculpte le réel: elle déforme le visible, souligne le tangible. Le corps est un ancrage: il est le moteur dramaturgique. Tout converge vers un schéma de sens et de non-sens, dans des proportions définies par la nécessité, à travers les outils technologiques et scénographiques.
Présentation
LANTISS > 2014
Pantoum > 2014
Équipe de création
Mise en scène, paroles, chant et mélodies > Isabelle Lapointe
Composition et direction musicale, guitare, conception vidéo et scénographie > Louis-Robert Bouchard
Contrebasse > Claudia Gagné
Clavier > Antoine Lemieux-Rinfret
Poésie > Marie-Claire Gagnon
Comédienne > Camille Roy-Houde
Lumière > Bruno Matte
Fabrication scénographique > Albert Bouchard
LANTISS > 2014
Pantoum > 2014
Équipe de création
Mise en scène, paroles, chant et mélodies > Isabelle Lapointe
Composition et direction musicale, guitare, conception vidéo et scénographie > Louis-Robert Bouchard
Contrebasse > Claudia Gagné
Clavier > Antoine Lemieux-Rinfret
Poésie > Marie-Claire Gagnon
Comédienne > Camille Roy-Houde
Lumière > Bruno Matte
Fabrication scénographique > Albert Bouchard